mercredi 21 mars 2012

FFE, 35ème extrait

Hello chombattas ! La semaine prochaine, pas de billet : je fait un petit voyage en dehors de nos frontières...
Cette semaine, l'énigmatique...

Szillha. Endroit mythique

Les vieux pirates des Caribh - il y en a quelques-uns (les plus malins, les plus chanceux, les plus retors, les plus habiles ou les plus fous ; voire ceux qui sont tout ça à la fois)- prennent, dit-on, leur retraite dans des endroits idylliques, achetant des petites lunes au climat constant à des entrepreneurs ralthahix, qu’ils peuplent de naïades entièrement nues se baignant dans des cascades d’eau claire, qu’ils contemplent d’un regard langoureux, servis par des esclaves soigneusement lobotomisés et soumis. Et puis, il y a les autres, les chanceux, qui trouvent le chemin menant au vrai paradis des pirates : Szillha. Là-bas, le moindre désir peut être satisfait, sans payer ! Car c’est là le vrai secret du bonheur d’un pirate : tout recevoir sans payer !

On dit d’un tel individu (et généralement avec une pointe d’envie perceptible) : « il est allé de Caribh en Szillha ».


mercredi 14 mars 2012

FFE, 34 ème extrait

Allez, chombatta ! on va s'en mettre un derrière la cravate : un petit coup de ...

Reum. Alcool.

Cet alcool fort (et c’est un euphémisme) est distillé à partir des glandes pituitaires secondaires des vermoo, de gros vers de roche vivant dans les astéroïdes des Caribh. La L’manah vermoo, puisque c’est le nom donné à cette chasse particulière, est un sport prisé de beaucoup de pirates.

Cette boisson est également appellée leutiponshe.


samedi 10 mars 2012

Un peu plus orphelin...

Aujourd'hui, Moebius est mort.
Quand j'ai lu mes premiers Blueberry, j'avais 8 ou 10 ans (merci papa !).
Quand j'ai lu l'Incal pour la première fois, j'avais 10 ou 12 ans. Le choc.
De loin en loin, quand je le pouvais, je lisais ses albums.

Il m'a fait aimé une certaine SF, déjantée et chatoyante, colorée, violente, sexuée, d'une profondeur inégalée. Des ET démentiels, des sociétés ravagées, des personnages hors du commun.

J'en reste sans voix, en fait...

Adieu, donc.

Faut que je me relise Major Fatal, tient...

mercredi 7 mars 2012

FFE, 33ème extrait

Salut à tous chombatta ! je reprend le cours normal de mes rocambolesques élucubrations finalfrontiersques, avec cette fois ci les...

Caribh. Région spatiale.

Les Caribh sont une région de l’espace particulièrement hostile : tournant autour d’un soleil solitaire pâle et froid, un immense champ d’astéroïdes – grand comme plusieurs systèmes stellaires !- tournoie follement. Situé à la limite du territoire administré par l’AMU, les Caribh sont une « zone de non-droit » : aucune autorité n’a jamais pu contrôler cette zone, encore moins la cartographier. Bien évidemment, les Caribh ont attiré des rebelles, des pirates, des escrocs de tous poils : les pirates des Caribh. Ces individus, de toutes espèces, sont d’une moralité plus que douteuse, et menacent régulièrement les routes de commerce locales. Les expéditions punitives menées par certaines puissances voisines se sont toutes soldées par des échecs, et l’AMU doit se contenter de patrouiller inlassablement les abords de la zone.

N’importe quel individu peut se réclamer pirate des Caribh : ils n’ont ni organisation, ni conseil central, ni d’autre autorité que celle que chacun peut imposer aux autres. C’est donc un ramassis hétéroclite de personnalités hautes en couleur, aimant parader, boire du reum (un alcool local) et torturer les prisonniers ou les faire combattre à mort dans des arènes, dilapider des fortunes en dubhlonts et pisztaules (monnaies du Royaume Galactique Spanolien, situé non loin des frontières de l’AMU), traficoter et commercer des esclaves, des revues de pornographie hardcore sylvénienne ou des bottes en poils de Gorichien. Bref, ils savent s’amuser.

Depuis quelques temps cependant, l’Amirauté des Rangers crois avoir déceler une suite d’opérations sans liens apparents entre elles, mais qui semblent tout de même coordonnées, par une autorité quelconque sise à l’intérieur des Caribh.

samedi 3 mars 2012

Un nouveau peuple à proposer à vos joueurs 13

Alors là, chombatta, on fait dans le grandiose, le monstrueux, le sanguinolent. Tout bien réfléchit, ça fait pas très Final Frontier, cette affaire là... Mais bon, personne ne vous oblige a les faire jouer, ceux là !
Qui donc ? mais bien évidemment, ...

Les Kodihak

Monde d’origine : Ligriz.

Le Kodihak moyen mesure 2.80 m pour 350 kg. Leur espérance de vie est d’environ 250 ans. Ce sont des masses de muscles impressionantes, à la fourrure hirsute, au mufle patibulaire, à la gueule garnie de crocs aiguisés. Leurs petits yeux noirs, profondément enfoncés dans leur visage ursidé peu amène, traduisent perpétuellement une fureur mal contenue. Leurs pattes antérieures, terriblement épaisses, sont garnies de griffes rétractiles acérées. Leurs crises de fureur sont connues dans toute la galaxie, et leur réputation les précède largement. Ont dit d’eux qu’ils sont les combattant ultimes au corps-à-corps, et qu’ils n’ont pas d’égal en ce domaine. Lorsqu’en plus ils portent leurs étonnantes armures d’acier dépoli à haute teneur en flexium garnies de pointes, ils sont véritablement terrifiants.

Cependant… les Kodihak s’éteignent lentement. En effet, bien que bénéficiant d’une longévité confortable, d’une vitalité et d’une force sans égale, ils sont très peu nombreux : La période de gestation des femelle est en effet de 7.5 années standard ! De plus, on compte une femelle pour dix mâles (et elles ont le même tempérament qu’eux), l’espèce est condamnée à plus ou moins brève échéance, et ce malgré la bonne volonté des dirigeants de l’AMU : les Kodihak sont particulièrement obtus et refusent catégoriquement toute aide.

Les Sylvéniennes, dans leur entreprise hégémonique, s’attaquèrent au monde Kodihak en y mettant les moyens, en 2155. Elles subirent de lourdes pertes, mais elles sont responsables de la chute brutale de la population kodihak, et en partie, donc, de la situation actuelle de ce peuple. Lorsque les membres de l’Alliance nyférite proposèrent qu’ils s’intègrent à leur structure, les Kodihak acceptèrent, mais à contrecœur : ils détestent en effet la politique, et n’en voulaient pas –étonnamment- aux Sylvéniennes. Pendant la guerre contre Zorgania, leur population baissa encore, mais ils devinrent le cauchemar des Commandos Noirs (l’armée de terre zorganienne).

Les Kodihak ne s’intéressent pas à grand-chose. Ils résident pour la plupart sur leur monde, une lune intégralement boisée, aux grandes forêts de sombres conifères, semées de rudes collines anguleuses de roche granitique, aux cours d’eau glacés au lit parsemés de galets noirs et froids roulant au gré de violents torrents engoncés entre des parois vertigineuses qui n’ont jamais vu –ou alors, rarement- la lumière du petit soleil jaunâtre de Ligriz.

La politique intergalactique ne les préoccupe pas. Ils préfèrent déambuler dans ce paysage morne et laconique (mais doté, cependant, d’un certain charme bucolique, si on est contemplatif…), se rencontrant et se combattant parfois lors de violents combats. Il existe un gouvernement planétaire, composé des rares Kodihak qui acceptent de s’occuper de ce genre d’affaires, mais dont les décisions, rares et anecdotiques, ne sont suivies par aucun de leurs compatriotes. Ces Kodihak sont les interlocuteurs privilégiés de l’AMU, et ont semble-t-il été choisi pour leur capacité (exceptionnelle !) a rester patient pendant plus de quelques minutes.

Quelques Kodihak parmi les plus jeunes et les plus ouverts (souvent fils de « diplomate ») ont intégré les Rangers. Ils sont, plutôt ouverts (attention, relativement au reste de leurs congénères !). Ils occupent invariablement le poste d’officier de sécurité (qui l’eut cru ?). La cabine d’un Kodihak est constituée d’une caverne étriquée perdue au milieu d’une petite forêt de conifères, où la température est relativement basse.

Traits : Un Kodihak est automatiquement « Super-Costaud », mais il est aussi « Ronchon » ou « Taciturne », « Inquiétant » et « Gigantesque ».

Gimmicks : Kestatouha. Le Kestatouha est, en quelque sorte, l’art martial kodihak (si tant est qu’on puisse utiliser le terme « art » pour la civilisation kodihak, même dans le domaine de la baston). Il s’agit d’un ensemble de gestes, de postures et de grognements (à peine codifié, faut pas exagérer non plus) qui impressionne tellement l’adversaire que celui-ci n’ose même pas combattre. En utilisant un dé d’équipage, le Kodihak est à même, durant une scène, d’empêcher un adversaire de se lancer dans un combat. En dépensant 2 dés d’équipage, il est capable d’impressionner et de faire fuir des figurants (pour savoir combien, on divise par deux le résultat des deux dés d’équipages utilisés, en arrondissant au supérieur).

Armure de combat Le Kodihak possède dans sa cabine l’armure de combat héritée de son père (qui lui-même, la tenait de son grand père, qui l’avait hérité de son père qui…). C’est une espèce de machin fait de plaques de métal rivetées, soudées et martelées, garnies de pointes, de lame et de tourillons, un truc franchement abominable à contempler, couturé de centaine d’entailles plus ou moins profondes, maculée du sang séché et caillé d’innombrables ennemis. Le Kodihak est particulièrement fier de posséder cette horreur, et a reçu exceptionnellement le droit de l’entreposer à bord. Il ne la porte évidemment pas tous les jours, en partie parce que –même pour un Kodihak, c’est dire !- c’est un bidule particulièrement lourd et pas pratique. Cependant, il peut lui arriver de souhaiter l’endosser, quand il doit s’attendre à une baston homérique. Avec ça sur le dos, son apparence, déjà terrifiante, surpasse toutes les apparitions cauchemardesques inventées dans le domaine de l’horreur. Il gagne le trait « Super-terrifiant » et son armure le protège de 3 points. Le problème est qu’il doit dépenser 2 points d’équipage par scène pour se contrôler. S’il arrive à cours de dés avant que le combat ne se termine, il commence à cogner sans discernement sur tout ce qui bouge…