jeudi 28 octobre 2010

Floha Poha, dix-neuvième extrait

Toujours les Sylvéniennes, ou plutôt, leur empire. Attention, âmes sensibles s'abstenir : y'a du matériel sensible là-dedans. Aucun animal n'a été maltraité durant cet exposé, sachez le. Une dernière chose : les Zachatiniens sont une spéciale dédicace à Mme B ; voilà à quoi servent mes recherches ! C'est du propre, hein ?

-Organisation de l’empire
L’empire sylvénien existe toujours (En effet, les peuples adhérents à l’AMU conservent leur système politique). Il est actuellement composé de Sylvénia, de son système solaire et de 83 mondes. La plupart de ces mondes sont des colonies exploitées pour leurs ressources naturelles, occupées par les Sylvéniennes, et dont les peuples autochtones éventuels sont dit « protégés ». De facto, ces peuples ont intégré l’AMU en même temps que Sylvénia, ce qui fait qu’ils sont représentés au conseil de l’Alliance. Cet état de fait passe mal auprès d’une frange extrémiste de Sylvénia, heureusement minoritaire et en perte de vitesse.
Une vingtaine de mondes annexés par l’Empire sont dépourvu de toute population indigène. Les Sylvéniennes y sont implantées en grand nombre. Ce sont des planètes de type forestier le plus souvent.
Parmi les peuples exploités par Sylvénia, on trouve :

Les Zachatiniens. Les Zachatiniens sont des sortes de gigantesques escargots bicéphales. Ils habitent la paisible planète d’Hélixia, et ont l’étonnante faculté de créer sur leur carapace des motifs lumineux et hypnotiques. La conquête de leur monde par les Sylvéniennes eu lieu en 2140. Ils n’avaient pas conscience de l’existence d’autres mondes habités jusque là, et furent très intéressés par la nouvelle. Les Sylvéniennes se trouvaient bien sur Hélixia, et la découverte d’un nombre impressionnant de drogues diverses (dont la sugarine ou l’amarijanh) les amenèrent à demeurer sur ce monde. Elles décidèrent d’exploiter la population locale. Les Sylvéniennes se comportèrent brutalement envers les Zachatiniens, leur faisant découvrir par exemple l’existence du travail forcé, eux qui se contentaient jusqu’alors de vivoter en fumant paisiblement leurs drogues douces dans des narguilés en coquillage façonnés patiemment grâce à leur bave légèrement acide et leurs dents abrasives.
Phéromones contre motifs hypnotiques, la guerre fut impitoyable, féroce et terrible. De nombreuses Sylvéniennes capturées connurent l’outrage d’être possédées par ces espèces de grosse limaces baveuses et bulbeuses, tandis que les Zachatiniens étaient privés de leur carapace (donc de leur statut) et réduit en un esclavage éprouvant.
Voyant que la situation se transformait en un terrible génocide, les deux partis en vinrent à signer un traité de paix : les Zachatiniens acceptaient la vassalisation, les Sylvéniennes relâchaient la pression et accordaient une certaine autonomie en échange de main-d’œuvre (et de certains services plus… intimement personnels. Hum. Et oui !).
On en est encore là. Les Zachatiniens se fichent de tout. Ils n’ont pas d’ambition et sont très contents de la situation actuelle. On les trouve souvent sur les vaisseaux sylvéniens, servant d’aides mécaniciens (sans conviction ni grand talent d’ailleurs) mais surtout « d’officiers de récréation »…

mardi 26 octobre 2010

...Et plus jamais Anlès ! ( 1 )

Aujourd'hui, on change de peuple, quand même un petit peu. Ce sera donc les Gorichiens, tient ! C'est beau, un Gorichien. Surtout quand ça dort. C'est toujours dans l'optique d'un hypothétique supplément sur cette peuplade fière et altière. Le nom dudit supplément recevra d'ailleurs une explication dans un autre message...
En attendant, voici...

Un peu d’histoire.
Vers 500 après J.-C. (calendrier humain) : Les Gorichiens se soumettent aux Zorganiens sous l’impulsion d’Anlès, un Gorichien charismatique.
567 : Anlès disparait du Continuum Zéro, sans qu’il ne soit jamais retrouvé.
Pendant plus de 1500 ans, les Gorichiens sont utilisés comme esclaves par les Zorganiens dans les mines impériales, comme combattants dans des arènes comme gladiateurs, ou les forment pour être des troupes de choc particulièrement efficaces. Ils combattent au premier rang pendant les guerres de conquête des Zorganiens dans le Continuum Zéro.
2265 : début de la Deuxième Guerre Interstellaire (le « Grand conflit » pour Zorgania). Les Gorichiens sont utilisés comme troupes de choc dans de nombreuses batailles au sol. Dans la flotte zorganienne, ils servent de troupes d’assaut et comme membres d’équipage.
En décembre, des éléments gorichiens sont capturés par la Deuxième Flotte Ranger après sa défaite. Les prisonniers sont interrogés et bien traités.
2266 : huit escadrilles gorichiennes de la Huitième escadre zorganienne briseNT l’assaut sylvénien sur Fomalhaut. Leurs pertes sont lourdes, mais les sylvéniennes sont anéanties. Cependant, de nombreux Gorichiens commencent à prendre conscience des conditions dans lesquelles ils sont maintenus. Création de l’Organisation Secrète (O.S.), un groupe de résistance gorichien.
En septembre, des éléments de la Garde-Suicide Gorichienne permettent la victoire des Deuxième et Sixième Escadres Zorganiennes aux Anneaux de Vari-Luz.
L’O.S. gagne de nombreux soutiens suite à cette bataille. Plusieurs de ses cadres sont arrêtés et exécutés, dont Dog-Mâtin le Hargneux, célèbre pour ses nombreux poèmes tragiques, écrits pour certains en attendant son exécution.
2267 : en janvier, premiers contacts entre l’O.S. et le capitaine Dwight Z. McCalloway (ce dernier annonçant fièrement à ses supérieurs : « Je suis tombé sur un O.S. Tout cela s’annonce bien ! »). En mai, les actions de l’O.S. permettent la reprise de Nyféria. En août, une partie des bâtiments de guerre zorganiens subissent des avaries ou des mutineries orchestrées par l’O.S.
2268 : en janvier, McGalloway recrute une équipe de sept membres pour une expédition d’espionnage en plein cœur de la Dixième escadre zorganienne. Parmi eux, la Gorichienne Garath-Puss. En mars, expédition de l’AES Espoir, comprenant des Gorichiens dans son équipage, comme Garath-Puss ou Mouhahoua.
Entre 2269 et 2270, on confie une quinzaine de mondes aux Gorichiens qui souhaitent s’établir comme colons. Beaucoup de Gorichiens rejoignent également le corps des Rangers par l’intermédiaire du Cours Accéléré pour les Néo INtégrés (C.A.N.IN.).
2272 : Premiers démantèlements de réseaux de contrebande de bottes en poil de Gorichiens.
2278 : Le premier Gorichien à obtenir le poste de capitaine d’un navire de Ranger est Mouhahoua, sur l’AES Châteauvallon.

mercredi 13 octobre 2010

Floha Poha, dix-huitième extrait

Parce que j'ai franchement abusé sur ce coup là, je livre sous vos yeux ébahis plus d'info sur

Les ENseignes des Restauratrices Unies pour la Table (EN.R.U.T.)
Cette caste, rassemblant toutes les sylvéniennes ayant pour profession de tenir un restaurant et/ou de s’occuper de la cuisine, est assez mal vue par la société sylvénienne. Il est cependant difficile de savoir pourquoi, même s’il s’avère que seules les Sylvéniennes les plus calmes et posées sont attirées par cette carrière. Il semblerait aussi que les Sylvéniennes ne sont pas adeptes d’une cuisine recherchée… . Le fait est que les Sylvéniennes EN.R.U.T. sont souvent des expatriées ayant ouvert un restaurant dans des endroits divers. Ainsi la fameuse « Cuisine des Moustiquaires », établissement tenu par la célébrissime Maïtéa sur Utopia II, est-il réputé pour sa cuisine à base d’insectes frits, marinés ou hachés, et par la spécialité de la maison : l’Anguille Vertucochonne braisée au portogrec, assommée, dépecée, tranchée et braisée sous vos yeux ébahis par la chef en personne, qui s’engage à enlever un vêtement par erreur commise lors de l’assommage de la bête !
Revenons aux EN.R.U.T. : Il est de notoriété publique que les caractères « calme » et « posé » s’entendent dans l’acceptation sylvénienne de ces termes. Autrement dit, une Sylvénienne EN.R.U.T. reste une sacrée donzelle pas facile à manier…
Les membres EN.R.U.T. travaillant en cuisine ne portent habituellement (c’est une tradition) qu’un simple tablier de cuisine lorsqu’elles travaillent, et rien d’autre… (il est étonnant (?!?) de noter que la plupart des clients masculins d’un restaurant sylvénien tiennent à féliciter la chef pour sa cuisine, quand bien même le plat servit était un œuf au plat. Pour en revenir à Maïtéa, vous aurez compris qu’elle n’a le droit qu’a une seule erreur…). Les serveuses quand à elles affectionnent les jupes courtes plissée, les micro gilets moulants et se déplacent (nul ne sait trop pourquoi) en roller.

rectif

Oh le boulet ! un aimable comparse m'a fait remarqué que la Tchey avait déjà fait l'objet d'un sujet su ce bleugh. Je vous présente donc mes excuses, plates et réelles. Je m'y perd, faut dire, dans tout ce fatras, à tel point qu'une chaminette n'y retrouverait pas ses 7 petits (je l'avais pas mentionné, ça ? Je veux dire que les chaminettes ont, soit 7 petits par portée, soit 3 petits par portée, dont un forcément tigré noir et roux ? bon. Alors voilà qui est fait et rectifié).
Pour me faire pardonné, et parce que, je vous balance une autre caste sylvénienne, bande d'obsédés !

Héritiers de Paadbôl (4)

purée je suis en verve ! On en profite les gars pour se pencher sur une étrange coutume mégarienne, je veux parler de ...

La Tchey.
Entre 32 et 36 ans, les Mégariens mâles subissent l’appel de la Tchey. Cette crise mystique se traduit par l’impérieuse nécessité d’effectuer, sur Mégara, un pèlerinage dans les 17 principaux sanctuaires consacrés au père de la civilisation mégarienne, Paadbôl.
Ce besoin irrépressible semble avoir à la fois des causes culturelles implantées dans l’esprit mégarien aussi bien que des causes physiologiques.
Cependant, les études menées (par des savants non-mégariens évidemment) ont conclu que le soleil de Mégara, Solmégar, pourrait avoir une incidence sur la Tchey.
Toutefois, rien n’explique pourquoi les Mégariens n’ayant jamais été exposés aux rayons de Solmégar subissent la Tchey, ni pourquoi les Mégariennes vivant sur Mégara ne connaissent pas le phénomène.
Un Mégarien dans l’incapacité de faire le pèlerinage de la Tchey doivent s’astreindre à une discipline encore plus stricte qu’a l’accoutumée. Ils sont alors largement irritables et connaissent des sautes d’humeur parfois problématiques. La pression de la Tchey est telle que ces Mégariens, dés qu’ils le peuvent, doivent tout de même faire le pèlerinage.
Evidemment, la Tchey peut faire l’objet d’un superbe épisode ou au moins servir d’intrigue secondaire intéressante pour un personnage mégarien.

mardi 12 octobre 2010

Floha Poha, dix-septième extrait

mouhahahahah ! choses promises, choses dues !
on continue avec les magnifiques femmes-plantes et le

COnsortium Interstellaire des Transports (CO.I.T.)
Créé au début de l’exploration spatiale engagée par les Sylvéniennes en 2058, le CO.I.T. était au départ une association de capitaines de vaisseaux de transport, de négociantes, de mineuses et de directrices d’habitats spatiaux qui avaient choisit de partager les risques et profits liés à cette activité dangereuse mais hautement lucrative. Le temps passant et le gouvernement sylvénien ayant décidé de réglementer quelque peu le secteur du commerce, un accord fut trouvé avec le CO.I.T. qui fut charger d’organiser les routes stellaires de l’empire sylvénien, notamment en créant des stations dédiées au radoub, à l’entretient et servant de relais de communication. En conséquence, l’action du CO.I.T., jamais interrompue, eu pour résultat d’optimiser au mieux les routes interstellaires de l’empire. C’est une des castes comptant le plus de Sylvéniennes dans ses rangs. Toutes les capitaines de vaisseau de transport ou de commerce sont affiliées automatiquement au CO.I.T.
Étant une vénérable institution, et étant par sa nature très diversifiée, le CO.I.T. a eu tendance à ce scléroser quelque peu ces trente dernières années.
De par leur diversité, les employées du CO.I.T. portent de nombreuses tenues différentes, selon leur fonction ou occupation.

lundi 11 octobre 2010

FFE, vingt-deuxième extrait

et ben mon colon ! quelle absence, nom de nom ! J'ai raclé les fonds de tiroirs pour continuer ce blaugue, et c'était pas facile. Mais la situation est précaire, cher Rangers. Car je n'ai plus beaucoup de temps pour concocter des trucs, des bidules et des machins délirants. Heureusement, il me reste deux-trois trucs en réserves...comme les

Rouhousbeef. Aliens.
Les Rouhousbeef sont membres de l’AMU depuis une trentaine d’années. Ils sont originaires du système Noreur, dans l’Amas Euroxident. Ce système compte deux mondes habités : Roihiaumuny, peuplée par les Rouhousbeef, et Lafrensse, habitée par Frohoggy. Les deux planètes sont séparées par une zone de turbulences magnético-abrasives, nommée la Manshannelle. Les deux peuples ont longtemps connu une guerre plus ou moins ouverte et passionnée, accumulant les rancœurs et les ressentiments. A l’origine de cette animosité, plusieurs revendications territoriales et un imbroglio politique impliquant les deux familles dirigeant les deux mondes. A un point récent de leur histoire, cette atmosphère délétère à faillit se conclure par un conflit interplanétaire majeur. C’est alors qu’un Explorateur Galactique, l’AES Vaillant, en mission d’exploration dans le secteur, eu des problèmes techniques et se mit à dériver dans la Manshannelle. Après l’appel au secours émouvant lancé par son capitaine, le Bétableurk Laidé’Zoncheté, les Rouhousbeef et les Frohoggy mirent de côté leur querelle pour lui porter secours, ce qui permis l’intégration des deux peuples dans l’AMU.
Physiquement, les Rouhousbeef sont des humanoïdes filiformes aux étranges cheveux roux bouclés toujours en mouvement. Ils ont de grandes dents plates et carrées et une peau très blanche, pleine de petites tâches rousses sur les pommettes et les épaules. Ils descendent de ruminants et sont plutôt d’un naturel flegmatique, mais sont parfois capables de mouvements d’humeur plutôt dévastateurs. Beaucoup se sont engagés chez les Rangers, où ils excellent au poste de pilote. Leur flotte spatiale, la Zenavii, est réputée pour l’efficacité de ses équipages et l’excellence de ses appareils (dont le type Nailszon est le plus récent et le plus perfectionné).

NB et PS : Nos amis anglais ne devraient pas se formaliser de cette pochade. De toute façon, depuis Waterloo, ils l'ont bien mérité... hein ? quoi ? que je présente des excuses ? jamais, vous entendez ? jamais !
[au loin, on entend les sirènes de l'ambulance et le doux bruits des auxiliaires de santé qui désanglent la camisole...]