Le Céduku.
Egalement appelé les Dames Sylvéniennes, ce jeu très connu est très prisé par les femmes-plantes. Le plateau de jeu est modulable, composé de 37 cases hexagonales, figurant (avec un souci du détail époustouflant pour les exemplaires sophistiqués) des régions de jungles, de montagnes, de marais, de rivières…
Chaque joueur possède 7 pièces, de nature différente. Chacun choisit ces pièces avant la partie, dans un répertoire qui en compte une trentaine se types différents : ainsi la Tarizania Tugga (dont les tiges sont des lianes étrangleuses), la Muhamalix Taïzona (aux bourgeons proéminents lui permettant de boxer les obstacles et les adversaires) ou la Predatora Dissimulia (qui peut se rendre presque invisible par mimétisme). Ces pièces sont amoureusement cultivées par les joueuses sylvéniennes les plus assidues
Il existe plusieurs façons différentes pour gagner, la plus commune étant la « prise » de 5 pièces de l’adversaire. En effet lorsque deux plantes se rencontrent sur une case, elles se battent jusqu’à la mort de l’une d’elle, ou son retrait sur une case adjacente. A noter, la tactique –dévastatrice, mais dangereuse- de la Pâle-As- parfois utilisée par les joueuses les plus chevronnées.
Il n’y a pas de tour de jeu. Les plantes sont en effet déplacées simultanément, à l’aide de phéromones, par les deux joueuses.