Il y a des moments où on ressent une intense satisfaction, c'est quand vous arrivez a ce que des gens vous accompagnent dans vos délires. Mes amis, partenaires de jeu à Final Frontier, sont de ces gens.
Mais il y en a d'autres ! Je vous communique ainsi quelques extraits de mes conversations très privées avec une sculpturale sylvénienne de ma connaissance (et non, je ne vous livrerais pas le reste de échanges) avec pour sujet les échecs mégariens:
"Je n'ai pas eu l'occasion de répondre plus tôt, vous me pardonnerez j'en suis certaine, j'étais perdue dans une partie d'échec Mégarien, mais en vous lisant je me suis rendu compte que vous avez oublié de mentionner la variante multi joueurs.
Lorsque je suis passée sur Algauritmus IV, colonie mégarienne célèbre pour ses mathématiciens du vide, j'y ai vu des Mégariens joué en trio et en quatuor. J'ai même assisté à un tournoi par équipe, le plateau de jeu s'adapte aisément au nombre de joueurs, toutefois, on limite les pièces à 50 unités par joueur pour ne pas surcharger le jeu. Des subtilités stratégiques comme "l'offensive combinée" ou "l'alliance temporaire" viennent pimenter le jeu, les joueurs peuvent s'allier mais l'alliance ne dure que le temps défini par le sablier de Pâadbol. Lorsque le sablier est retourné on ne sait jamais à l'avance combien de temps il lui faudra pour s'écouler, ça dynamise énormément les parties.
Toujours et sensuellement vôtre,
Pam Hellademaliboü".
A quoi j'ai répondu :
"A oui, de fait j'avais oublié ces variantes. Merci chère Pam. Il est toujours agréable de discuter avec vous sur des sujets aussi pointus. Il est a noter que les sabliers de Paâdbol modernes sont conçus avec des grains mus par électricité statique. Le diamètre des grains varie selon un procédé algébrique aléatoire (évidemment), le tout donc pour faciliter le processus hasardeux de leur écoulement.
Pour terminer, il existe un exemplaire, en parfait état, de sablier de Paâdbol, vieux de presque 1500 ans, visible dans l'aile ouest du musée mégarien de Murphi III ou IV (c'est le nom de la planète, c'est pas de ma faute. Elle est en effet parfois, de par son orbite, en troisième position, parfois en quatrième position de son système solaire, Mem).
A jamais, et sentencieusement votre".
PS : merci à Pallas et à ses encouragements et ses commentaires, et pour son enthousiasme.
Je dois cependant préciser que sur Sylvenia, et cela ne devrais guère vous surprendre, nous préférons jouer aux Dames.
RépondreSupprimerToutefois notre Damier est plus grand que celui des Dames terrienne, les cases sont hexagonales, et nous jouons avec de microplantes herbivores, lorsque la pièce est déplacé sur une case déjà occupée elles s'entre dévorent, c'est très divertissant. Bien sûr, les joueuses doivent elle-même faire croître leurs pièces, toute la subtilité réside dans la culture de variétés résistantes et combattives. Nos dames sont à l'image de notre civilisation, finalement.
Excellent ! Mais dites moi, Pam, ne voudriez vous pas vous pencher un peu plus ? J'ai peur de ne pas avoir saisit toutes les subtilité des Dames sylvéniennes...
RépondreSupprimerSoyez attentif, mon cher Fabi, je vous montre encore une fois, voyez, c'est très facile...
RépondreSupprimerS'il vous faut d'autre explications, je suis toute prête à vous offrir un cours particulier dans ma cabine...
...aha... une, comment dite vous ? une "Streeptisia integrala" ? mais c'est une pièce de choix, si je puis me permettre !
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