Les peuples associés.

Toujours par volonté d'enrichir l'univers de Final Frontier, un papier cette fois ci sur un aspect intéressant, du point de vue rôlistique bien entendu : pour tout piger, référez vous au préalable à l'article du 28 octobre 2009 (au passage, tout ça ne nous rajeunit pas, chombata) : "Jouer autre chose que des Rangers ?" (4ème partie). Cependant, un seul gimmick par peuple est indiqué. C'est normal : dans ce fameux article du 28/10/09, un gimmick est associé au statut du P.A.F., en l’occurrence, "Au bon endroit au bon moment". Le joueur doit choisir l'un des deux (mais franchement, chombata, on espère quand même qu'il va se fader celui qui est associé à chaque peuple...)

Voici donc...

Les peuples associés

Les peuples associés sont ceux qui ont présenté une demande d’adhésion à l’AMU. En attendant que leur demande soit officialisée et qu’ils rejoignent officiellement l’Alliance, de nombreux programmes d’échanges scientifiques, technologiques, sociaux et autres ont lieu. Parmi ceux-ci, le programme d’échange d’officiers de la flotte (ou Programme d’Actualisation et de Formation): des officiers Rangers sont envoyé dans la flotte du peuple adhérent, et des aliens sont envoyés chez les Rangers.
Voici présenté, à la manière des peuples de l’Alliance, quelques uns de ces peuples associés. Pour définir les caractéristiques de poste, utiliser le profil ‘Programme d’actualisation et de formation’ dans : « Jouer autre chose que des Rangers ? », aux références sus-citées.

...et un premier peuple, assavoir...

Les Vixiennes.

Toutes les Vixiennes sont de superbes humanoïdes aux cheveux noirs, très semblables aux humains dans leur apparence. Des organes internes disposés différemment et une poitrine systématiquement opulente (savamment mise en valeur par le talent du chef costumier et de son équipe, qui s’en donnent encore une fois à cœur joie) sont les seuls points de divergence entre les deux espèces.
L’autre différence est à chercher du côté de l’apparence et de la place des mâles dans la société vixienne : en effet, ces derniers sont eux aussi humanoïdes, mais sont minuscules (moins de 50 cm !), tout pâles et fluets. Leur seul rôle est pour la reproduction : ce sont en effet eux qui portent les enfants (mâles ou femelles). Ils ne servent à rien d’autre, ne sont que des réceptacles pour les foetus. Les Vixiennes leur font également faire tous les travaux jugés dégradants, notamment le ménage, la vaisselle, la cuisine, bref, tous les travaux ménagers. N’ayant bien sûr pas accès à l’éducation, on ne compte aucun intellectuel parmi eux !
Les Vixiennes ont découvert la navigation spatiale récemment, tout au plus une centaine d’années. Leur monde est unifié depuis moins de 20 ans. Elles postulent à l’entrée dans l’AMU depuis 4 ans, mais plusieurs facteurs ralentissent leur adhésion complète :
-Le statut des mâles. Les mâles vixiens (Nétalon en langage vixien) sont intelligents. Ils sont donc censés posséder des droits selon la charte d’adhésion : Or les Vixiennes leur reconnaissent à peine le statut d’animaux domestiques. Ils n’ont même pas le droit de porter de vêtements !
-Les mouvements indépendantistes et isolationnistes vixiens sont encore actifs dans la société vixienne, et farouchement opposés à l’entrée dans l’AMU. Ils reposent sur de forts courants de pensée nationalistes et traditionalistes qui supportent mal l’ouverture de la société vixienne.
En attendant, un P.A.F. a été signé entre Vixia et l’AMU, et on peut rencontrer dans certains équipages de Rangers une représentante de ce peuple.

Traits : Une Vixienne est automatiquement « Sexy » et « Intransigeante ». Elle est de plus soit « Athlétique », soit « Souple », et soit « Indépendante », soit « Orgueilleuse ».

Gimmick : Pose suggestive. Les Vixiennes, inconsciemment ou pas, sont capables d’utiliser leurs avantages physiques pour fasciner leur interlocuteur en adoptant des poses particulièrement suggestives. En utilisant un point d’équipage, la Vixienne, poings sur les hanches et décolleté affolant bien en évidence, est capable de détourner l’attention d’un second rôle ou d’un figurant pendant la scène en cours.

Héritiers de Paadbôl (10)

De nombreux Mégariens ont marqué l'histoire de l'AMU, comme par exemple le célèbre...

Patop :
Patop (2106-2250 ?) est connu de tous les Mégariens comme un des plus brillants esprits du XXIIIè siècle. Il a fait avancer le champ de recherche sur certains phénomènes spatiaux comme personne avant lui, étudiant notamment les trous noirs et les nova. Il est également crédité de plusieurs avancées majeures dans le domaine de la robotique (la plupart des robots d’un Explorateur Galactique sont par exemple des modèles V’rayman-Patop, du nom de sa ville natale).
C’est un expert en Echecs Mégariens, dont il remporte plusieurs tournois dans sa jeunesse (milieu du XXIIè siècle), surclassant même le champion de l’époque, Voprak.
Il est également connu comme un Mégarien plutôt excentrique, notamment par son manque de retenue et son goût pour les œuvres d’arts extra-mégariennes. Il a, de ce fait, de nombreux ennemis, notamment dans les milieux religieux. Ainsi, il doit passer en justice du fait des accusations d’hérésie portées contre lui par les membres les plus radicaux du Criticisme Orthodoxe.
En 2250, une attaque cérébrale sévère le cloue au lit. Après 18 jours d’alitement, de délires, de crises et de spasmes, il disparait sans laisser de traces, et sans que personne ne puisse découvrir ce qui lui est arrivé (La direction de l’hôpital de V’Lpo, sur Mégara Prime, ayant changé 7 fois en 3 jours suite à un malheureux concours de circonstances dû au fonctionnement des institutions mégariennes, les services -dont certains chefs ont changé 18 fois pendant ce laps de temps- étaient complètement désorganisés). C’est évidemment une grande perte pour Mégara (qui décida par ailleurs de mettre un peu d’ordre –un comble !- dans les services sanitaires de la planète). Comme de juste, on érige alors une centaine de statues en hommage à Patop, dont certaines sont régulièrement profanées par des mains anonymes, mais vengeresses.

... Et plus jamais Anlès ! (2)

Aujourd'hui, un truc rigolo, concernant les Gorichiens. Ce peuple possède un code de l'honneur, que j'imagine basé sur un ensemble de précepte et de proverbes, les proverbes honorables. Bon, en fait, j'ai toujours adoré les Règles de l'Acquisition des Ferengi, dans Star Trek. C'est à mourir de rire ! Pour ceux qui ne connaissent pas, les Ferengi fonctionnent selon les principes du capitalisme poussés à l'extrême. ce qui donne par exemple : règle n° 34 "La guerre est bonne pour le commerce" et règle n°35 "La paix est bonne pour le commerce", ou règle n°1 "quand tu as leur argent, ne leur rend jamais".
Les proverbes honorables sont une sorte d'hommage.
C'est bon, les mecs, on la garde dans la boite !

« Par cette hache, je cogne ».
C’est le mythique Wouwou, guerrier gorichien mort bien avant la Muzz Heulièr, qui aurait prononcé cette phrase. Il est l’inventeur du code d’honneur gorichien et aussi de la Nishenoss, la fameuse hache gorichienne, monstrueuse arme de bois et de métal caractérisant le guerrier gorichien. Juste après avoir forgé la première nishenoss, Wouwou aurait eu maille à partir avec un autre guerrier. Pour couper court à la conversation et ne voulant pas manquer là une occasion de tester sa toute nouvelle invention – et également, avouons-le, parce que l’autre lui avait un tantinet couru sur le haricot- Wouwou fit ni une ni deux une démonstration de la qualité de son travail. Les spectateurs présents, impressionnés par icelle, décidèrent de lui commander tous une de ces lames formidables, ou d’apprendre auprès de lui les techniques utilisées. Parce qu’il n’était pas avare de conseils, il s’exécuta bien volontiers, et c’est pourquoi ce savoir s’est répandu dans la communauté gorichienne.
Le proverbe, prononcé avec conviction, est généralement signe que toute reddition est inenvisageable pour le Gorichien qui le prononce.

Les plus perspicaces (ou les plus malades de la tête, ou les plus geek, ou les plus comme moi, complètement à la masse) auront fait le lien avec une nouvelle mettant en scène Conan, "Par cette hache, je règne".

Floha Poha, 21ème extrait

Parmi les autres peuples associés aux redoutables Sylvéniennes, voici venir les ...

Les Mamelliennes.

Les Mamelliennes sont sans doutes les plus fidèles soutiens des Sylvéniennes. Elles se présentent comme de plantureuses humanoïdes à triple seins et à l’œil unique. Leur peau, d’un délicat vert pomme, est rehaussée par de petites excroissances couleur or sur leur abdomen, aux épaules, aux coudes et aux genoux, qui se révèlent effectivement composées en partie de ce précieux métal ! Leur chevelure, verte également, est de style afro. Deux pédoncules se terminant par des bulbes bioluminescents émergent de leur nuque : les Mamelliennes sont dotées naturellement de deux lampes de chevet …

Vers les années 1970 (calendrier terrien) une terrible guerre nucléaire et bactériologique ravagea la planète des Mamelliennes, Tétonia. L’une des nations de Tétonia utilisa pendant ce conflit une terrifiante arme chimique qui éradiqua tous les mâles mamelliens de la planète. Devant cette catastrophe, les Mamelliennes durent recourir au génie génétique pour pallier l’absence de mâles : elles se reproduisent depuis cette époque par parthénogénèse.

Elles ont fondé une civilisation originale depuis lors, où la compétition est hautement révérée, et où les relations sociales, basées sur les confrontations sportives et intellectuelles, sont hautement complexes. Régulièrement, des épreuves sont organisées pour désigner les responsables politiques et pour les autres postes, ce qui garantie un haut degré de compétence mais aussi explique une certaine arrogance et des attitudes hautaines difficilement supportables pour les autres peuples, sauf les Sylvéniennes qui ont su reconnaitre les mérites d’une telle société.

Après une guerre brève, mais violente, où la supériorité technologique des Sylvéniennes a été déterminante, les deux peuples sont devenus particulièrement proches, les Mamelliennes étant presque systématiquement associées aux décisions concernant la gestion de l’empire. Quelques unes d’entre elles ont rejoint les rangs des Rangers, non sans difficulté d’ailleurs, toute compétition –notamment pour l’avancement en grade – étant pour elles sacrée.