Les Mamelliennes.
Les Mamelliennes sont sans doutes les plus fidèles soutiens des Sylvéniennes. Elles se présentent comme de plantureuses humanoïdes à triple seins et à l’œil unique. Leur peau, d’un délicat vert pomme, est rehaussée par de petites excroissances couleur or sur leur abdomen, aux épaules, aux coudes et aux genoux, qui se révèlent effectivement composées en partie de ce précieux métal ! Leur chevelure, verte également, est de style afro. Deux pédoncules se terminant par des bulbes bioluminescents émergent de leur nuque : les Mamelliennes sont dotées naturellement de deux lampes de chevet …
Vers les années 1970 (calendrier terrien) une terrible guerre nucléaire et bactériologique ravagea la planète des Mamelliennes, Tétonia. L’une des nations de Tétonia utilisa pendant ce conflit une terrifiante arme chimique qui éradiqua tous les mâles mamelliens de la planète. Devant cette catastrophe, les Mamelliennes durent recourir au génie génétique pour pallier l’absence de mâles : elles se reproduisent depuis cette époque par parthénogénèse.
Elles ont fondé une civilisation originale depuis lors, où la compétition est hautement révérée, et où les relations sociales, basées sur les confrontations sportives et intellectuelles, sont hautement complexes. Régulièrement, des épreuves sont organisées pour désigner les responsables politiques et pour les autres postes, ce qui garantie un haut degré de compétence mais aussi explique une certaine arrogance et des attitudes hautaines difficilement supportables pour les autres peuples, sauf les Sylvéniennes qui ont su reconnaitre les mérites d’une telle société.
Après une guerre brève, mais violente, où la supériorité technologique des Sylvéniennes a été déterminante, les deux peuples sont devenus particulièrement proches, les Mamelliennes étant presque systématiquement associées aux décisions concernant la gestion de l’empire. Quelques unes d’entre elles ont rejoint les rangs des Rangers, non sans difficulté d’ailleurs, toute compétition –notamment pour l’avancement en grade – étant pour elles sacrée.
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