dimanche 22 novembre 2009

Héritiers de Paadbôl (2)

Toujours dans l'inutile et le gracieux... (quoique ?)

Mégara est un monde aux reliefs accidentés et aux vastes plaines parcourues de larges fleuves paresseux.
Trois continents partagent l’hémisphère nord, tandis que l’hémisphère sud en est totalement vierge. Seules quelques grandes îles entourées d’archipels y sont présentes, mais les Mégariens ne s’y rendent guère tant ces rivages sont inhospitaliers.
Les trois continents du nord sont parsemés d’agglomérations de petites tailles, pas plus de 100 000 habitants dans chacune. Les Mégariens n’aiment pas être entassés.
Seule exception, la capitale planétaire, Mégara Primus. C’est une gigantesque mégapole s’étendant sur des centaines d’hectares, aux habitations espacées et séparées par des parcs ou des petits canaux navigables. Aucun bâtiment ne peut excéder trois étages.
La ville est traversée par l’Asseyn, un large fleuve aux eaux noires, sur la rive gauche duquel on trouve le plus grand monument de Mégara, le Tsa’Hein Teusoph’Iheu, consacré au grand prophète mégarien, Paadbôl.
Sur la rive droite, on trouve la Vieille ville, aux rues droites et perpendiculaires entre elles. Elles sont le témoignage de l’époque pré-paadbôlienne.
Sur la rive gauche, autour du temple, le plan de la ville a été laissé au hasard complet. Rues tangentielles, ruelles sécantes, avenues se terminant en impasses, places pseudo-fractales se croisent, s’interpénètrent, se chevauchent, se doublent…. Seuls les Mégariens natifs et les chauffeurs de Bulles-taxi s’y retrouvent, et encore….

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