samedi 7 novembre 2009

Un autre peuple a proposer à vos joueurs 7

Pour la petite histoire ... Les Alien qui suivent sont le résultat des influences suivantes : la série de l'Elévation de David Brin, déjà citée dans des posts précédents; une illustration chopée sur le net; une autre dans un vieux bouquin d'illustrations de SF (Images de la science-fiction); un passage de l'excellent Santiago. Et aussi ce qui se passe quand, après que ma fille m'ai réveillé à 4h30 du matin ("papaaa, y'a un monstre dans ma chambre !"), je n'arrive pas à me rendormir : mon cerveau part en sucette et tourne, tourne, tourne....

Les Pihafs
Monde d’origine : Paihr et Shoar.
Les Pihafs sont des humanoïdes aviens de taille moyenne, originaires de deux lunes voisines dotées d’une faible gravité, orbitant autour de la seule planète du système Rucheper, une géante gazeuse. Les arbres de ces deux lunes, Paihr et Shoar, sont gigantesques, et recouvrent la surface des deux mondes.
Un Pihaf moyen mesure 1,60m, pour une trentaine de kilos. Des plumes recouvrent l’ensemble de leur morphologie. Leurs os sont creux, et la silhouette d’un Pihaf est mince. Au bout de leur bras, des mains-serres à trois doigts (vestiges des ailes de leurs ancêtres préhistoriques) leur permettent de saisir des objets. Leurs pattes d’oiseaux se terminent également par des serres, et les Pihafs dédaignent pour cette raison le port de chaussures.
Il existe une infinité de morphologies différentes chez ce peuple, définissant de nombreux sous-genres : les R’Passes (les plus nombreux) sont par exemple dotés d’un bec pointu et de plumes sombres tandis que les Mouethans ont un bec allongé et jaune, et des plumes blanches et noires, alors que les Machalots sont plus petits, un peu plus costaud et amphibies.
Tous ces genres de Pihafs se livraient à des guerres tribales violentes depuis des lustres lorsque les Sylvéniennes intervinrent dans leur histoire. Ces violentes conquérantes avaient compris tout le potentiel des Pihafs, qui, malgré leur petit gabarit, faisaient de redoutables guerriers et surtout d’excellents pilotes. Elles imposèrent donc la paix aux Pihafs, et entreprirent de les civiliser. Cependant, l’occupation des deux lunes était particulièrement couteuse du fait du caractère un peu agité de Pihafs, et ce prix s’éleva lorsque les Nyférites réussirent à convaincre une grande majorité des Pihafs de rejoindre leur Alliance, alors en formation. Lorsque, durant la guerre contre Zorgania, les Nyférites proposèrent de rejoindre l’AMU, le conseil des Pairs dirigeant Paihr et Shoar (les Pairs Ohkay) appuya cette décision de tout son poids.
L’AMU n’eut jamais à regretter cette décision, bien au contraire. Les Pihafs sont en effet toujours fidèles à leur parole donnée, et ce sont des pilotes de génie, capables de rivaliser même avec les Bolidiens.
Un Pihaf est intègre, juste, et franc. Le mensonge est quelque chose qu’ils acceptent mal, et ils ne peuvent s’y résoudre qu’en cas de force majeure. Ils sont donc assez maladroits parfois dans leurs rapports sociaux, d’autant plus qu’ils ont tendance à s’emporter facilement (sauf pour quelques sous-genres).
On dit souvent qu’ils sont un peu bêtes. Il est vrai qu’ils ont une façon de vous regarder parfois… plutôt troublante : On se demande vraiment s’il y a un cerveau dans le crâne d’un Pihaf. Et force est de constater que rares sont les Pihafs célèbres dans les domaines scientifiques… Il est ainsi peu commun de les trouver comme Chef Mécanicien sur un Explorateur Galactique. De même, un Attaché Scientifique Pihaf est une rareté. Ils sont cependant d’une intelligence très éprouvée (même si on trouve des imbéciles congénitaux comme dans tous les peuples de la Galaxie), ce que des interlocuteurs un peu sûrs d’eux ont tendance à oublier (à leurs dépends !).
Malgré cet air ahuri qu’ils arborent, ils sont appréciés, et près de 15 % des effectifs des Rangers sont constitués de Pihafs (juste derrière les Humains !), ce qui fait que leur présence est assez commune dans les coursives d’un Explorateur Galactique ou sur Utopia II. Ils font de bons officiers de sécurité, et d’excellents pilotes, donc.
Leurs croyances sont incroyablement complexes, leurs rites très détaillés et plutôt abscons. Ils ont de nombreux dieux, avec des centaines d’histoires-fleuves impliquant des dizaines de personnages et des centaines de péripéties, de quêtes, d’objets magiques, qu’ils connaissent par cœur, qu’ils ne se privent pas de raconter, d’expliquer ou de citer, et qu’ils se font un plaisir d’enrichir constamment. En effet, chaque Pihaf est particulièrement fier de participer tous les quatre ans aux Grandes Percheries (les Tsu’Percheries en langage Pihaf), sorte de cérémonies religieuses ponctuées d’épreuves de poésies et de contes.
La cabine d’un Pihaf est toujours meublée de grandes plantes en pots, et de perchoirs solides dispersés ici et là (que le Pihaf se plait d’ailleurs à déplacer constamment).
Traits : Les Pihafs sont forcément « Frêles » ou ont un « Air ahuri ». Ils sont aussi « Honnête », et « Adroit » ou « Précis ».
Gimmicks : Aydith. Les traditions orales des Pihafs en font de formidables conteurs, dotés d’une mémoire phénoménale, mais uniquement dans le domaine de l’abstrait, du créatif, de l’émotionnel. Un Aydith Pihaf est ainsi capable de se rappeler un grand nombre de faits héroïques, d’histoires, de chants, d’exploits légendaires et inventés. Il est aussi en mesure de déclamer sans se tromper des généalogies entières de personnages fictifs. Ce titre honorifique est donné à ces Pihafs véritablement adulés comme des vedettes, et enviés par tous les autres Pihafs (les femelles de l’espèce hurlent « Patte-Rick », du nom d’un des plus célèbres d’entre eux lorsqu’elles reconnaissent un de ces Pihafs particulier, par exemple. Elles collectionnent aussi des cartes à l’effigie de leur idole, qu’elles serrent sur leur cœur en pleurant. Cela n’aide pas les autres peuples à prendre les Pihafs au sérieux, forcément…). En terme de jeu, plusieurs effets : tout d’abord, le Pihaf doit s’attendre à déclencher potentiellement des scènes d’hystérie chez les autres Pihafs rencontrés. Ensuite, au prix de deux points d’équipage, une fois par épisode, il peut utiliser tout se fatras de connaissances pour les ajouter à un test n’impliquant aucune technologie (Diplomatie, Civilité, mais aussi Techniques Martiales en corps à corps). Il doit justifier ensuite cette utilisation en faisant référence, avec force détails, à un épisode complètement inventé d’une obscure légende Pihaf, forcément incompréhensible aux autres membres d’équipage (qui doivent l’interrompre par un « Oui, très bien Kikilek, je comprends, mais nous n’avons spas le temps d’écouter la fin de votre histoire. Bien joué quand même ! » légèrement ennuyé).
Kaket Krie : Certains Pihafs peuvent utiliser le Kaket Krie, en fait un piaillement aigue capable de vriller les organes captant les sons de n’importe quel autre alien. Cette conformation particulière de l’organe par lequel s’expriment les Pihafs (leur langage d’origine est en effet un ensemble de caquètements et de piailleries) permet au personnage d’occasionner des points de dégâts de choc selon le barème suivant : Un dé d’équipage pour un point de choc. Cependant, ces dégâts touchent tous les êtres vivants dans le rayon d’action (une demi-douzaine de mètres), y compris les compagnons du personnage.

4 commentaires:

  1. La vache ! En tout cas, ça t'inspire, les cauchemars de ta fille !

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  2. pas du tout ! c'est juste que je n'arrive pas à me rendormir, donc, faut que je m'occupe l'esprit, qui tourne autour de FF ces derniers temps (entre autre...)

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  3. N'empêche les Aidyth PIhaf, des vraies mômes!
    Tu savais qu'il y'avait des titres de noblesse chez les pihafs: il n'est pas rare de se surnommer "milord"

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